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Equateur 2008
22 juillet 2008

J-16 Machachi à Latacunga

  Réveil,petit déj,toujours succulent avec un bon,vrai délicieux jus d'orange..

Nous payons,puis Germania la propriétaire,soeur d'Antonio le joueur de violon randonneur,nous propose de nous emmener jusqu'à la Panam."Como no !" nous chargeons nos sacs et nos 2 carcasses et en route.Nous traversons cette satanée panam et nous voilà aussitôt embarqués dans un bus pour Latacunga.Le 1er qui passe est le bon,pas le temps de mettre nos sacs en soute,nous grimpons,il y a du monde.Nous restons debout,nos sacs à nos pieds pendant un moment,très court,des places se libèrent.Yves s'installe au près d'une femme,ravie de lui faire la causette,lui vantant la ville de Lacatacunga...1 heure après,nous y sommes.C'est ce qui est de bien en Équateur(entre autre!!)c'est que les distances sont très courtes d'un point à un autre.(du moins de Nos Points!)                                 

   

Machachi -LatacungaLatacunga

52 km

1h   1.$

   Nous prenons tout de suite un taxi et lui demandons de nous emmener à l'hôtel Cotopaxi  calle Padre Salcedo 5-61 y Sanchez de Orellana tel 0.-2801310.La chambre double avec sdb pour 16$,avec tv et une grande baie vitrée donnant sur la place.La chambre est située au 1er étage,tant mieux,parce que la nuit,les rideaux ouverts et à poils,on ferait un peu "lupanar d'Admsterdam" manque plus que la petite lumière rouge !!!La chambre est vraiment très correcte,la meilleure pour le moment que nous ayons eu,la literie plus que mieux,placards ou nous pouvons défaire toutes nos affaires,salle de bain et eau chaude,tv avec control remoto et le tout très propre ! Non,mais...IMG_0331

IMG_0334Ils sont un peu durs IMG_0333dans "le petit futé",à croire que comme le gars du LP,ils ne sont jamais venus ici.Les gars qui écrivent les guides doivent vivre dans le luxe et le marbre tout les jours ma parole! Faut que je leur écrive...nous nous installons  et partons à la recherche d'une laverie,que nous ne trouverons pas.Finalement nous laissons notre linge à la réception de l'hôtel,ils s'en chargeront,pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué...

  Le marché,c'est là qu'on est bien à chaque fois.Que l'on prend la température d'une ville,d'un village,qu'on côtoie les gens,sans artifice...et qu'on mange bien!!Ah,notre première soupe de crabe avec un crabe,un vrai!Nous nous installons sur des bancs autour d'une table où sont attablés des hommes et on nous apporte une planchette et 2 maillets de bois,puis notre bol de soupe ou nage tranquillement notre crabe tout rose et bien gros.Je me régale,je m'en mets partout.C'est bon!!Ce qui l'est moins c'est ce groupe de touristes qui se plantent devant nous en riant et en nous prenant en photos.Les gros cons !! En rentrant chez eux,nous seront les vedettes "vous avez vus ,y a même des blancs qui mangent avec les sauvages,on les a vus,on y était !! ".Tout en mangeant nous pouvons assister à un match d'ecuavoley.En effet la place qui jouxte le marché se remplie de joueurs au moment des repas,et à la fin de la journée.Un ballon atterit sur le dos du gars qui mange en face de moi,la patronne confisque le ballon.C'est assez drôle comme scène,on n'imaginerait pas ça en France,ou bien alors avec des petits,là ils sont grands nos lascards!!! "Je vous le rendrais,quand les gens auront fini de manger" lance la femme,et les gars vont s'asseoir tranquilos...Mais comme ça dure un peu,l' homme revient "m'dame,m'dame,tu nous rends le ballon!" comme un gosse finalement!! Nous discutons avec la serveuse (qui est colombienne) de "qui vous savez",on pense la même chose à ce sujet.Elle nous explique que les militaires colombiens se sont prépares comme si ils allaient tourner un film d'aventure.Ils ont eu un grand succés!nous lavons les mains au dessus de la bassine à vaisselle et partons en traversant le marché ,empruntons le pont qui surplombe la panam.Il suffit de passer le pont C'est tout de suite l'aventure,Il suffit de passer le pont Et c'est le royaum' des fleurettes...Non,non pas du tout,c'est le terminal terrestre.Nous nous y rendons pour avoir des renseignements sur les horaires de bus pour la laguna.Le plan que nous a donnée la ville de l'hôtel est totalement illisible et le gars du bus donne des horaires variables d'une fois à l'autre..Un petit tour sur internet dans un cyber au dessus du terminal(pas terrible,pas rapide et pas bon marché..à éviter) nous rencontrons 2 Françaises qui ont eu d'autres renseignements pour les bus,on verra demain.

  La fille de l'hôtel téléphone à la laverie pour qu'il vienne chercher le linge,on devrait le récupèrer ce soir (?) Ce soir nous nous promenons dans la ville,il y a pas mal de To qui proposent des tours divers.Nous cherchons un restaurant cité dans le guide ,mais il n'existe pas...tant pis,nous mangerons tout de même ce fameux "chugchucaras",dans un autre restaurant.Ca faisait longtemps que l'on avait pas eu de pop corn dans un plat,et bien ça y est,y en a.Et franchement,bof,ça prend de la place dans le plat,j'aurais préféré de la viande à la place... .                                                                                                                                                               

La ville est différente de celles visitées jusqu'à présent,de grandes bâtisses massives et blanches aux toits de tuiles.Il semble qu'il fasse même nuit plus tôt.Nous rentrons.Le linge,qui était prévu pour ce soir n'est pas arrivé.


Chugchucaras el sabor concentrado del cerdo
Visitar Latacunga y no degustar una fuente de chugchucaras equivale a no haber estado en esta ciudad. El nombre de este plato típicamente latacungueño obedece al cuero de cerdo asado, que mantiene parte de su grasa cortada a manera de cuadritos, y se sirve como una corona sobre los pedazos de carne.Además están el cuero reventado y las empanadas de dulce que resalta más el sabor.

El origen de este plano se pierde en el tiempo ,pero aún se lo prepara de forma artesanal. Sobre grandes fogones de leña, reposan enormes y viejas pailas de bronce, allí el chancho se fríe en su propia grasa. El complemento es el mote con chicharrón, canguil y una bebida fría.



Chugchucaras et le goût concentré du cochon
   
Visiter Latacunga et ne pas avoir déguster un plat de chugchucaras équivaut à ne pas être allé dans cette ville.Le nom de ce plat,typiquement latacungueño obéit au cuir du cochon grillé,qui retient une partie de sa graisse coupée à la manière de petits carrés,et se sert comme une couronne sur des morceaux de viandes.

  De plus, il y a le cuir éclaté et grillé et les empanadas sucrées qui font ressortir encore plus la saveur

  L’origine de ce plat se perd dans la nuit des temps,mais on le prépare encore de façon artisanale .Sur de grands feux de bois où reposent d’énormes et vieilles paella de bronze ,là le cochon frit dans sa propre graisse.Le complément est le maïs avec les chicharones (morceaux de gras frits)canguil(autre maïs) et une boisson froide


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